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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 00:00

Naissance de Jacques Maurice Hatry

né à Strasbourg le 12 février 1740.

 

Colonel au commencement de la Révolution, général de division en 1794, il se distingua aux armées du Nord, des Ardennes et de la Moselle, à la bataille de Fleurus, au blocus de Luxembourg, où il fit capituler une garnison de 12.000 hommes.

 

A l’armée de Sambre-et-Meuse, campagne de 1796, il fut nommé Général en Chef de l’armée de Mayence le 8 janvier 1797, y dirigea avec habileté des opérations militaires, remplaça en juin 1798 le général Joubert dans le commandement des troupes stationnées en Hollande, fut compris en décembre 1799 parmi les membres du Sénat, et mourut à Paris en 1802.

 

Son nom est gravé sous l'Arc de Triomphe sur le pilier Nord, Colonne 05.

 

Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852

 

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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 00:00

Bataille de Château-Thierry

Bataille de Château-Thierry: 12 février 1814, Honneur au brave Colonel Curély qui sur le plateau de Nesles entre les fermes du Grand et du Petit Heurtebise par une charge héroïque du 10ème régiment de Hussards brisa la contre-attaque de la cavalerie coalisée permettant le dégagement du plateau et la victoire de Château-Thierry.

 

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 00:00

Charles-Henri Ver-Huell

 

naquit à Doetichem (Pays-Bas) le 11 février 1764.

 

Cadet dans un régiment d’infanterie en 1775, il demanda, en 1778, à entrer dans le service de mer, et fut admis l’année suivante en qualité de garde de la marine.

 

Il fit sa première campagne sur la frégate l’Argo, et se trouva au combat que l’amiral comte Bylandt livra à la division anglaise commandée par le commodore Fielding.

 

Sous-lieutenant de la marine en 1781, il assista, à bord du même navire, au combat de Doggers-Banck (5 août 1781), fut blessé dans cette action par une explosion de gargousses, et obtint le grade de lieutenant de vaisseau en récompense de sa belle conduite.De 1782 à 1785, il navigua dans la Méditerranée, sur les côtes d’Afrique et dans les mers du Nord. Vers la fin de la campagne de 1785, se trouvant dans le Zuyderzée, il ajouta à sa réputation par un beau trait d’intrépidité.

 

 

L’équipage d’un vaisseau s’était soulevé en masse et avait mis ses officiers aux fers ; le lieutenant Ver-Huell, chargé d’aller apaiser cette révolte, se jeta dans une embarcation à la tête de quatre-vingts hommes, s’approcha par surprise, s’élança le premier sur le pont, et, après avoir terrassé plusieurs matelots, il se rendit maître du bâtiment.

 

 

Promu au grade de major, premier lieutenant de vaisseau, il servit jusqu’en 1789 dans la mer Baltique, la mer du Nord et la Méditerranée. Capitaine de frégate en 1791, il commanda une corvette destinée aux Indes-Occidentales. Nommé en l’an III premier adjudant de l’amiral Kinsbergen, il organisa un corps de matelots armés, et fut élevé l’année suivante au grade de capitaine de vaisseau.

 

Lors du renversement du Stathoudérat, il se retira du service avec la presque totalité des officiers du corps de la marine, et, en l’an XI, il rentra à la sollicitation du gouvernement hollandais dans la marine avec le grade de contre-amiral.Lors du fameux projet de descente en Angleterre, la Hollande dut fournir son contingent naval.

 

Chargé par Napoléon du commandement de la flottille qui se rendit à Boulogne, l’amiral Ver-Huell livra à l’amiral anglais Keith, sous le cap Grinez, un combat qui excita l’enthousiasme de toute l’armée et lui mérita des témoignages de satisfaction de la part de Napoléon.

 

 

Vice-amiral et membre de la Légion-d’Honneur, le 12 prairial an XII, le gouvernement hollandais l’appela au ministère de la marine ; mais il refusa d’accepter le portefeuille avant d’avoir réuni sa flottille à celle des Français. Un décret impérial confia à l’amiral Ver-Huell le commandement en chef de l’aile droite de l’armée navale chargée d’opérer contre les côtes d’Angleterre ; après le désarmement de la flottille rassemblée dans les ports de la Manche, il alla prendre possession du portefeuille de la marine en Hollande.

 

Ce fut lui qui, le 5 juin 1806, demanda, en qualité de président de la députation hollandaise, le prince Louis-Napoléon pour roi de Hollande, et il reçut à cette occasion le grand aigle de la Légion-d’Honneur. Le nouveau roi le nomma maréchal, grand croix de l’ordre de l’Union, et bientôt après ambassadeur à Paris.

 

 

En 1809, lors de la descente des Anglais dans l’île de Walcheren, l’amiral Ver-Huell fut chargé de prendre toutes les précautions de sûreté que commandait cet événement. Il arbora son pavillon sur le vaisseau amiral le Royal-Hollandais, et protégea efficacement les côtes de la Hollande. En récompense de ce service, Louis-Napoléon le créa comte de Sevenaer.

 

 

En 1810, lors de la réunion de la Hollande à la France, il fut nommé président de la junte instituée à cette occasion, et l’Empereur le maintint dans son grade de vice-amiral de la marine française. À partir de cette époque il appartint irrévocablement à la France.

 

Appelé au commandement général des forces navales de l’Empire sur les côtes de la mer du Nord et de la Baltique, depuis l’Ems jusqu’à Dantzig, il déploya dans ces fonctions importantes une activité remarquable ; on lui doit l’établissement des chantiers de construction dans les ports de Brème, de Hambourg et de Lubeck.

 

 

Le 1er mars 1811, l’Empereur lui accorda une pension de 15.000 francs sur les fonds de la Légion-d’Honneur, et le nomma comte avec une dotation de 10.000 francs.

 

Grand officier de l’Empire au commencement de 1812, il prit le commandement de l’armée navale du Helder et du Texel, et des forces réunies dans le Zuyderzée.

 

 

Quand l’insurrection éclata en Hollande vers la fin de 1813, l’amiral Ver-Huell sut concilier ses devoirs envers son ancienne patrie et sa patrie adoptive.

 

Il fit entrer la flotte placée sous ses ordres dans le port de Nieuste-Diep, puis il s’enferma avec les équipages français et toute la garnison du Helder dans le fort de la Salle.

 

En même temps il occupa le fort Morland ; il se maintint dans cette position pendant tout l’hiver de 1813 à 1814.

 

Ce ne fut qu’après l’abdication de l’Empereur qu’il consentit à remettre la place du Helder et les autres forts au général Jonge qui les assiégeait : il partit alors pour Paris.Louis XVIII le maintint dans son grade et ses titres, le nomma chevalier de l’ordre du Mérite militaire, et lui accorda des lettres de grande naturalisation.

 

L’amiral Ver-Huell fixa définitivement son séjour dans le pays à la gloire et aux intérêts duquel il s’était voué depuis si longtemps.

 

 

En 1815, le gouvernement provisoire mit deux frégates du port de Rochefort à la disposition de l’Empereur pour le transporter aux États-Unis ; l’on sait que les escadres anglaises bloquaient ce port et attendaient sa sortie.

 

Napoléon demanda Ver-Huell pour commander ces deux bâtiments.

 

La question fut agitée à la Chambre des Pairs, et le ministre de la marine, Decrès, déclara que le grade de l’amiral Ver-Huell lui paraissait trop élevé pour le charger du commandement de deux simples frégates. L’amiral Ver-Huell, alors absent de Paris, n’apprit que plus tard ce qui s’était passé. Ses regrets témoignèrent qu’il savait apprécier autrement que le ministre un choix si glorieux.

 

Quant à Napoléon, voici ce qu’il écrivit sur le rocher de Sainte-Hélène : « Si cette mission avait été confiée à Ver-Huell, ainsi qu’on me l’avait promis, il est probable qu’il eût passé. »

 

Admis à la retraite en 1816, il fut élevé à la dignité de pair de France le 5 mars 1819. Il est mort en octobre 1845, à l’âge de 81 ans, après de longs et brillants services, mêlés depuis 1779 aux plus glorieux faits d’armes de la France et de la Hollande.

 

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 00:00

Joseph Boyé, baron d'Abaumont

 

Charles Joseph Boyé, baron d'Abaumont, naquit le 11 février 1762 à Ehrenbreitstein (électorat de Trèves).

 

Ses parents étant venus établir leur domicile à Saint-Mihiel (Meuse), Boyé entra au service français le 12 février 1778, comme hussard dans le régiment de Conflans-colonel-général, devenu 4ème régiment de hussards. Sa bonne conduite lui valut le grade de fourrier le 2 juillet 1780, et celui d'adjudant le 7 juin 1785.

 

Nommé sous-lieutenant le 17 septembre 1791, il passa lieutenant et capitaine les 17 juin et 29 octobre 1792, et participa avec distinction aux campagnes de 1792 et 1793 aux armées des Ardennes, du Nord et de la Moselle.

 

Il se trouva aux affaires de Virton, La Croix au Bois, du camp de la Lune, à la poursuite de l'armée prussienne et au siège de Namur.

 

Le 18 mars 1793, à la bataille de Nerwinde, Boyé se distingua dans la charge exécutée par son régiment contre les cuirassiers de Nassau-Usingen.

 

Il rentra en France avec l'armée qui, sous les ordres de Dumouriez, opéra sa retraite de la Belgique et assista aux affaires de Louvain, de Valenciennes et de Wormhoudt.

 

Nommé chef d'escadron le 21 mai 1793, il combattit avec une grande intrépidité à Hondschoote et au déblocus de Maubeuge.

 

Au mois de floréal an II, il fut chargé par le général de division Fromentin de s'emparer d'une redoute ennemie située dans un enclos, près du village de Montgardie et du Bois l'Évêque, entre Ors-sur-Sambre et la route qui conduit de Landrecies au Cateau.

 

Au moment où, malgré le feu de l'ennemi, il emportait cette redoute avec le 1er escadron du 4ème de hussards, il fut chargé par le régiment tout entier de Royal-Allemand, qui se trouvait embusqué derrière le retranchement. N'ayant que son escadron, il ne put soutenir cette charge et dut songer à exécuter une retraite qui devenait très difficile à opérer dans les sentiers étroits qu'il avait suivi au travers du bois pour arriver sur la redoute.

 

Dans cette position critique, le commandant Boyé ne voit d'autre moyen de salut que de se jeter sur une ligne d'infanterie ennemie qui se trouvait à sa gauche, près du chemin de Landrecies au Cateau, et de se faire jour, le sabre à la main, au travers de cette ligne, ce qu'il exécuta avec autant d'audace que d'intelligence, et il rejoignit son régiment avec  48 hommes seulement, après en avoir perdu 30, soit par le feu de l'infanterie, soit par la charge de la cavalerie.

 

Dans cette affaire, le commandant Boyé eut son cheval blessé sous lui par une balle qui lui traversa le col.

 

Cité avec éloges par le général Fromentin, il fut nommé chef de brigade le 6 du même mois, et fut élevé provisoirement au grade de général de brigade le 22 prairial suivant, par les représentants du peuple près les armées du Nord, de la Moselle et des Ardennes.

 

C'est en cette qualité qu'il assista à la bataille de Fleurus et fit les campagnes des ans II, III et IV à l'armée de Sambre-et-Meuse.

 

Commandant l'avant-garde du centre de cette armée, sous les ordres du général Kléber, il chassa l'ennemi de Tirlemont, de Saint-Tron et de Tongres, et s'empara de ces trois villes.

 

Confirmé dans son grade de général de brigade par arrêté du 25 prairial an III, il se trouva ensuite au premier passage du Rhin par l'armée de Sambre-et-Meuse et à sa retraite jusqu'à la fin de la campagne de l'an IV, époque à laquelle il fit une chute de cheval qui lui occasionna un crachement de sang et le força à quitter l'armée comme démissionnaire le 24 floréal an IV.

 

Autorisé à prendre sa retraite le 4 germinal an V, il fui admis au traitement de réforme le 23 messidor an VII, et mis le 12 thermidor suivant à la disposition du ministre de la guerre qui l'envoya à l'armée du Danube, où il prit part à la bataille de Zurich, au passage de la Limmat et à la poursuite des Russes en Suisse.

 

Passé en l'an VIII à l'armée du Rhin, il se fit particulièrement remarquer aux batailles d'Engen (3 mai 1800), de Mœskirch, de Biberach et d'Höchstädt.

 

Le 12 frimaire an IX, à Hohenlinden, de concert avec le général Grandjean, il dirigea l'attaque contre les bataillons de grenadiers hongrois qui se trouvaient dans le bois, et mérita par sa belle conduite une mention honorable du général en chef.

 

Il soutint ensuite la retraite de la division Ney, de Muldorff sur Hœag et appuya le corps du général Lecourbe au passage de la Salza qu'il fit traverser sans barques, par un bataillon de la 108e, en présence de l'ennemi posté sur la rive opposée et qui fut culbuté en un instant.

 

Chargé de la défense des ponts du Lech, près d'Augsbourg, et de la position avantageuse de Freiburg, contre le prince de Reuss, le général Boyé s'acquitta de cette mission avec un succès complet.

 

Mis en non-activité le 1er vendémiaire an X, après la campagne, il fut employé dans la 16ème division militaire, comme commandant le département du Nord, en vertu d'une décision du premier Consul, en date du 12 nivôse suivant.

 

Officier de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII, il en fut créé commandant le 25 prairial de la même année.

Passé à la 4e division militaire le 11 ventôse an XIII, il fut appelé au commandement de la 1ère brigade de la 3e division de dragons le 4e jour complémentaire, et fit en cette qualité les guerres d'Autriche, de Prusse et de Pologne, de l'an XIV à 1807.

 

Commandant le dépôt de cavalerie à Breslau, le 13 mai 1807, il fut employé dans la 26e division militaire le 22 mars 1808, fut chargé de l'inspection des dépôts de cavalerie de la 24e division, le 19 mai suivant, et avant qu'il eut pu exercer ces fonctions, une décision de l'Empereur, du 24 du même mois lui conféra le commandement des régiments provisoires de la réserve de cavalerie à Rennes.

 

Boyé fut créé baron de l'Empire par décret impérial du 15 juin 1808, et lettres patentes du 2 juillet 1808, sous la dénomination de baron d'Abaumont et de l'Empire, dont le fief, aussi modeste que beaucoup de l'Ancien Régime, se composait de 39 hectares 37 ares 20 centiares de terres, entre Loupmont et Bouconville, la maison de la Carpière en ce village et le vieux pré de Xivray, contenant 5 hectares 90 ares.

 

Il eut avec cela, comme récompense, un majorat de 4.000 francs de revenus sur les biens confisqués par l'Empereur en Westphalie.

 

 

Le général Boyé fut envoyé à l'armée d'Espagne le 17 octobre 1808 : il y servit avec distinction depuis lors jusqu'au 7 avril 1812, époque à laquelle il prit sa retraite et rentra dans ses foyers, à Saint-Mihiel. Il y avait épousé Jeanne Aubry.

 

Le baron Boyé fut, pendant les Cent-Jours et de 1819 à 1822, maire de Saint-Mihiel et l'un de ses habitants les plus honorables et les plus justement honorés. Il avait été naturalisé français le 2 janvier 1817.

 

Il mourut sans enfants, à Saint-Mihiel, le 16 mai 1832, et son épouse le 15 mars 1838.

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 00:00

Naissance de Jacques Marie Cavaignac

jacques-marie Cavaignac, baron de Baragne, lieutenant-général , commandant de la Légion d’Honneur, chevalier de Saint Louis, né en 1773, à Gordon, département du Lot. Il débuta dans la carrière des armes par le grade de sous lieutenant au régiment de Navarre, infanterie, et fit, en cette qualité, les premières campagnes de la révolution à l’armée du Nord; il passa dans un régiment de chasseurs à cheval, fut nommé adjoint à l’état - major général de l’armée des côtes de la Rochelle ; rejoignit son régiment, servit aux armées des Pyrénées Occidentales et d’Italie, se distingua au passage du Tagliamento, et fut remarqué par le général Bonaparte , qui le nomma chef-d’escadron sur le champ de bataille.

Quoique très-jeune, le commandement du 25eme régiment de chasseurs à cheval lui fut confié : il reçut plusieurs blessures à la tête de ce corps, pendant la retraite de l’armée d’Italie, dont le général Moreau avait pris le commandement ; il eut, dans une reconnaissance la jambe cassée d’un coup de feu. Le premier consul le nomma colonel du 10eme régiment de dragons , où les auteurs de la Biographie des hommes vivants le font entrer comme simple cavalier : il se distingua au passage du Splugen, du Garigliano , et surtout à la bataille d’Austerlitz ; le courage et le sang-froid qu’il montra dans cette grande journée lui méritèrent le titre de commandant de la légion-d’honneur, et plusieurs marques de l’estime et de la satisfaction de l’empereur.

Le colonel Cavaignac, nommé écuyer du roi Joseph, reçut, après la paix de Presbourg, l’ordre de se rendre à Naples ; il y obtient bientôt de l’empereur le brevet de général de brigade. Du commandement de la ville de Naples, qui lui fut d’abord confié, le général Cavaignac passa au commandement supérieur des Calabres, avec le grade de lieutenant-général au service napolitain, et chargé de pouvoirs très étendus.

Ces provinces étaient dans un état de trouble, et presque de révolte continuelle , par suite du caractère inquiet des habitants, et des fautes du gouvernement qui passait fréquemment et brusquement d’une indulgence irréfléchie à une rigueur excessive. Le général Cavaignac, autant par sa fermeté et sa modération que par ses mesures administratives, et des opérations militaires dirigées eu même temps contre les insurgés et contre l’ennemi extérieur, sut épargner le sang des Calabrais, et défendre leur vaste et riche pays de l’attaque des Anglais, qu’il battit eu plusieurs rencontres.

 

Lorsque le roi Joachim se fut décidé à opérer une descente en Sicile, il donna au général Cavaignac le commandement d’un des trois corps de l’armée destinée à agir contre cette île. Le général Cavaignac fut le seul qui, à la tête de ses troupes, opéra son débarquement sur les côtes de la Sicile , malgré la flotte anglaise qui croisait dans le canal et les forces qui se trouvaient à Messine, et dans les environs de cette ville.

 

Les autres troupes de l’expédition ayant été retenues en Calabre par les vents, ou par des ordres contraires, le général reçut le signal du retour ; mais l’exécution de cet ordre devenait à chaque instant plus difficile ; d’un côté les troupes de terre, et de l’autre la flotte anglaise s’avançaient contre lui ; déjà même les barques qui avaient apporté la division napolitaine mettaient à la voile, et se dirigeaient vers Reggio.

Le général saute dans un esquif, ramène, par ses exhortations et ses menaces , une grande partie de ces barques fugitives, redescend à terre et fait rembarquer, devant lui, toutes ses troupes, à l’exception d’un bataillon engagé dans les terres, et cerné par l’armée ennemie, dont les forces étaient quadruples de celles que commandait le général ; il s’embarqua le dernier , et sous un feu de l’ennemi ; assailli sur le front de la flotte anglo-sicilienne, sans perdre un seul de ses bâtiments de transports ; et malgré tant d’obstacles, exécuta avec ordre son débarquement sur les cotes de Calabre, a la vue de la flotte et des deux armées. Le roi le reçut un des premiers, l’embrassa, le combla d’éloges, le nomma son premier aide-decamp ; et le roi de Westphalie lui envoya le grand-cordon de l’ordre militaire de ce royaume.

En 1810, le roi de Naples rendit un décret portant que nul étranger ne pourrait occuper aucun emploi civil : ou militaire dans ses états, s’il ne s’y faisait naturaliser. Le général Cavaignac demanda aussitôt à rentrer dans les rangs de l’armée française. Il y fut admis avec son ancien grade de général de brigade ; et employé dans le 11eme corps comme commandant de la cavalerie, il fut chargé de protéger la retraire de Moscou ; il vint ensuite s’enfermer, dans la place de Dantzicg, avec les 1800 hommes qui lui restaient, et qui, dès lors, firent partie de la garnison.

Le général Cavaignac se distingua dans les fréquentes sorties qui eurent lieu pendant le mémorable siége de cette ville, et dans ces sorties il eut plusieurs chevaux tués sous lui.

Retenu prisonnier de guerre par la violation des conditions de la capitulation, il fut envoyé à Kiev, et ne rentra en France qu’après la paix de 1814. Il a été nommé depuis lieutenant général et chevalier de Saint Louis. Le roi l’a fait baron en 1818. Il est employé comme inspecteur-général de cavalerie.

Le général s’est éteint à Paris en 1855.

 

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 00:00
La bataille de Montmirail
vendredi 11 février 1814

Photo : La bataille de Montmirail, vendredi 11 février 1814. {--RETOUR Résumé de la Bataille: Force en présence: Armée française: 12.800 hommes et 36 canons sous les ordres de Napoléon 1er. (Dont les 130e, 136e, 138e, 142e et 144e régiment d'infanterie de ligne; le 14e régiment de chasseurs à cheval). Armée alliée: 22.700 hommes (prussiens et russes) et 94 canons sous les ordres des généraux York (1er corps prussien de l'armée de Silésie) et Sacken (2e et 6e corps d'infanterie). Les pertes: France: 2.000 tués ou blessés. Alliés: 4.500 tués, blessés ou prisonniers, 17 pièces d'artillerie et 6 drapeaux. Les monuments: Les monuments commémoratifs de cette bataille sont très nombreux, en voici la liste: -Sur la D. 933, colonne commémorative de la bataille (1866), haute de 18 mètres surmontée de l'aigle napoléonien, marque l'emplacement de Napoléon pendant les combats. "Monument de Montmirail.
{--RETOUR Résumé de la Bataille: Force en présence: Armée française: 12.800 hommes et 36 canons sous les ordres de Napoléon 1er. (Dont les 130e, 136e, 138e, 142e et 144e régiment d'infanterie de ligne; le 14e régiment de chasseurs à cheval). Armée alliée: 22.700 hommes (prussiens et russes) et 94 canons sous les ordres des généraux York (1er corps prussien de l'armée de Silésie) et Sacken (2e et 6e corps d'infanterie). Les pertes: France: 2.000 tués ou blessés. Alliés: 4.500 tués, blessés ou prisonniers, 17 pièces d'artillerie et 6 drapeaux. Les monuments: Les monuments commémoratifs de cette bataille sont très nombreux, en voici la liste: -Sur la D. 933, colonne commémorative de la bataille (1866), haute de 18 mètres surmontée de l'aigle napoléonien, marque l'emplacement de Napoléon pendant les combats. "Monument de Montmirail.

 

Petit montage sur la bataille de Montmirail durant la campagne de France, le 11 février 1814
C'est mon premier vidéo/documentaire
Désolé si il ya des fautes d'ortographes

Visite du champ de bataille
Montmirail - Le Tremblay - Marchais - ravin de Coulgis - ferme des Grenaux - ferme de Plénois - ferme de Courmont.
http://splashurl.com/mlsmnk4

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 00:00

Naissance de Olivier Macoux Rivaud de la Raffinière

 

député de 1815 à 1816, né à Civray (Vienne) le 10 février 1766, mort à sa terre de la Raffinière, près Civray, le 19 décembre 1839, appartenait à une famille d'ancienne magistrature poitevine et était le plus jeune des dix enfants de Charles-Jean Rivaud, conseiller du roi, lieutenant général de police au siège royal et maire de Civray. Olivier fut élu, à la fin de 1792, capitaine dans l'un des bataillons des volontaires de la Charente. Il passa à l'armée du Nord, commanda une compagnie du 1er bataillon franc à Jemmapes, se battit à Nerwinden, et fut nommé adjudant général (27 septembre 1793) et chef d'état-major du général Duquesnois. Vainqueur à Hondschoote, il fut blessé à Warwick, d'un biscaïen à la jambe, dirigea la division Duquesnois à Watignies (15 octobre), reçut, sur le front de l'armée, les félicitations de Carnot et de Jourdan, et passa en Bretagne (février 1794) comme chef d'état-major de l'armée des côtes de Brest. L'année suivante, il fut envoyé à l'armée des Alpes sous Kellermann, puis, dans l'état-major de Bonaparte, se trouva aux combats de Roveredo, de Bassano, de Saint-Georges-sous-Mantoue, où il fut blessé à la tête, et de Porto-Sequano, où il fit 300 prisonniers. En 1798, Berthier, envoyé à Rome pour venger l'assassinat du général Duphot, obtint Rivaud pour chef d'état-major. La république romaine établie, Rivaud devint chef d'état-major de Kil-maine commandant provisoire de l'armée d'Angleterre. Promu général de brigade (15 décembre 1798), il fut mis à la tête des forces militaires dans les départements belges annexés, puis, après le coup d'Etat de brumaire, dirigea l'avant-garde du corps d'armée de Victor chargé d'aller débloquer Masséna dans Gênes. Le général Mathieu Dumas, dans ses Mémoires, lui attribue le gain de la bataille de Montebello (9 juin 1800); son action ne fut pas moins décisive à Marengo (14 juin), où il fut atteint d'un coup de biscaïen à la cuisse. En 1801, il fut nommé chef d'état-major de l'armée de Portugal, entra en Espagne sous les ordres du général Leclerc, et le remplaça comme commandant en chef lorsque ce dernier partit pour Saint-Domingue. La paix d'Amiens le fit rentrer en France avec son armée, en mars 1802.

 

Le Premier Consul lui accorda, dans les termes les plus flatteurs, une gratification de 15.000 fr. Le général Rivaud alla commander une division au camp de Nimègue, fut fait (19 frimaire au XII) grand-officier de la Légion d'honneur, et, en septembre 1805, fut placé à la tête de la première division du premier corps de la grande armée; il fit capituler à Neresheim (17 octobre) 4,000 Autrichiens, n'ayant lui-même que 2 bataillons du 54e et un canon, eut un cheval tué sous lui à Austerlitz, et coopéra à la victoire de Hall, à la prise de Lubeck et surtout à la capitulation de Blücher, avec 12,000 prisonniers et 80 canons (7 novembre 1806). Blessé l'avant-veille de la bataille d'Eylau, avec un bras cassé, Rivaud quitta le service actif et fut nomme gouverneur général du duché de Brunswick; il commanda ensuite la 25e division militaire à Wesel, et fut créé baron de l'Empire (29 juin 1808), avec une dotation de 10.000 livres de rente en Westphalie; les revenus de deux terres du Poitou lui donnaient en outre 12.000 livres. En 1807, il commanda une division dans le corps de Junot en Bohême, eut la jambe fracassée à Bayreuth, et se battit à Wagram : c'était sa dix-huitième campagne. Obligé de se retirer à cause de ses blessures, il fut nommé (14 décembre 1809) commandant de la 12e division militaire (La Rochelle). Là, il servit l'empire jusqu'à la fin, et, après l'abdication, adhéra à la restauration des Bourbons, par qui il fut promu commandeur de Saint-Louis (1er mai 1814) et grand-officier de la Légion d'honneur (août) et créé comte de la Raffinière (1814). Sans emploi pendant les Cent-Jours, il recouvra son commandement à la seconde Restauration, et fut élu, un mois après (22 août 1815) député du collège de département de la Charente-Inférieure, par 125 voix sur 149 votants et 296 inscrits. Il ne fit que paraître à la Chambre, et revint à La Rochelle reprendre ses fonctions militaires. Membre (1816) du conseil de guerre qui jugea à Rennes le général Travot, il vota pour l'acquittement d'abord, puis, pour la peine la plus faible. Inspecteur général d'infanterie en 1819, commandant de la 15° division militaire (Rouen) (1820-1830), il refusa, en 1824, le commandement en chef de l'armée d'occupation d'Espagne, demanda sa retraite en 1830, et l'obtint le 10 juillet 1831. Grand-croix de la Légion d'honneur (1825).

 

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (A.Robert et G.Cougny)

 

 

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 00:00

Emmanuel Crétet

 

Emmanuel Crétet, comte de Champmol 

 

né le 10 février 1747 à  Pont-de-Bonvoisin en Savoie.

 

Issu d’une  famille de négociants en bois marchands de bois, dernier de six enfants, il fait ses études chez les Oratoriens avant d’entrer comme commis chez un négociant de Bordeaux. 

 

Il effectue plusieurs fois le voyage d'Amérique, avant de s’établir à Paris.

 

Il devient directeur d'une caisse d'assurance contre les incendies à Paris, peu de temps avant que n’éclate la Révolution française.

 

Favorable aux idées nouvelles, il désapprouve cependant les excès de la Terreur et s’installe négociant à Dijon.

 

Là, utilisant sa fortune personnelle, il acquiert des biens nationaux dont la chartreuse de Champmol en Côte d’Or.

 

Elu par ce département au Conseil des Anciens, il entame sa véritable vie politique en se consacrant aux questions administratives économiques et financières.

 

Partisan du 18 brumaire, il est nommé le 4 nivôse an VIII à la fois au Sénat conservateur et au Conseil d’Ếtat. Toujours intéressé par les affaires publiques, il devient député de la Côte-d'Or et est élu ensuite au conseil des Anciens (brumaire an IV : 1795). 

 

Favorable aux idées nouvelles, il soutient le coup d'État de Bonaparte (18 brumaire, An VIII, 9 novembre 1799) qui le remercie en le faisant nommer conseiller d'État en 1799.

 

On lui proposera également de devenir membre du Sénat conservateur, mais il préférera choisir son poste au conseil d'état.

 

Il œuvre pour le rétablissement de la paix religieuse et est un des signataires du Concordat le 15 juillet 1801.

 

Malgré ses nombreuses missions, il demeure attaché aux questions économiques et rédige le 11 thermidor an X, un rapport sur la Banque qui, selon lui, " …doit être  essentiellement indépendante, libre dans l’usage de ses capitaux et de son crédit ; le Gouvernement doit renoncer à toute action qui porterait la plus légère atteinte à sa liberté. S’il en était autrement, le crédit ne s’établirait jamais et sa ruine serait certaine. (..) Point de Banque sans une indépendance absolue… "

 

Après avoir participé aux commissions chargées de l’élaboration du nouveau statut de la Banque de France, Crétet est nommé premier gouverneur par décret impérial du 25 avril 1806.

 

Il prête serment à l’Empereur « ..de bien et fidèlement diriger les affaires de la Banque, conformément aux Lois et Statuts » (Loi du 22 avril 1806, Section II, Article 16.)

 

Il ne demeurera qu’un an à la tête de l’Institut d’Emission puisqu’il devient ministre de l’Intérieur le 9 août 1807. 

 

Devenu directeur des ponts et chaussées en 1808, il est à l'origine des décisions et des réalisations de nombreux aménagements de salubrité publique dans Paris et de réfection des voies de communication dans tout le pays (qu'il ne verra pas toutes réalisées de son vivant).

 

Il est fait comte de Champmol le 26 avril 1808.

 

Malade, il remet sa démission le 1er octobre 1809 et laisse sa place à Fouché.

 

Il meurt le 28 novembre 1809, ses obsèques ont lieu le 1er décembre 1809, en l'Église Saint-Thomas d'Aquin, et il est inhumé au Panthéon.

 

 

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 00:00

 Bataille de Champaubert

Les armées de Silésie et de Bohême ayant battu Napoléon à La Rothière, le 1er février 1814, elles décident de marcher séparément vers Paris.

 

L'armée de Silésie, commandée par le prussien Blücher, remonte alors vers le nord et avance résolument vers la capitale, en empruntant la route de la Marne, alors que l'armée de Bohême, dirigée par l'Autrichien Schwarzenberg, poursuit lentement mais sûrement sa progression vers l'ouest, en suivant la route de l'Aube et de la Seine.

 

Après avoir eu connaissance de la séparation des deux armées alliées, Napoléon décide de livrer bataille aux forces de Blücher: c'est la bataille de CHAMPAUBERT,prélude à MONTMIRAIL, CHATEAU-THIERRY et VAUCHAMPS.

 

L'Empereur quitta Nogent dans la soirée du 9 février et partit avec 30.000 hommes sur Sézanne pour tenter une manoeuvre contre les différents corps de l'armée de Blücher.

 

Alors que celui-ci laissait seul Olsufiev à Champaubert, Marmont fit attaquer à 10 heures Baye par les divisions Lagrange, Ricard et la cavalerie lourde de Doumerc

 

A 13 heures, les Français étaient maîtres de la situation.

 

A 14 heures, la cavalerie de la garde se déploya sur le plateau entre Baye et Champaubert, l'ennemi battant en retraite.

 

Napoléon ordonna alors au Général Girardin de couper la route de Chalons aux Russes; Olsufiev fut contraint de se retirer sur la route de Montmirail, la gauche de son armée battue par les cuirassiers de Bordessoulle et repoussée vers les bois et les étangs u Désert.

 

On compta environ 200 tués et blessés du coté Français, environ 1850 prisonniers du coté Russe dont Olsufiev et 47 autres officiers.

"Les troupes furent admirables dans cette affaire. Les Marie-Louise du 113ème se firent surtout remarquer. Parcourant leurs rangs avant le combat, et s'adressant à l'un d'eux, le Maréchal de Raguse lui ayant demandé: qui commande ici ? Y-a-t-il des officiers ? Non, mais nous sommes bons. Plus loin, un autre dit: Oh ! je tirerais bien un coup de fusil; seulement je voudrais bien avoir quelqu'un pour le charger" (Favier, mémoires).

 

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 00:00

Naissance de Olivier Macoux Rivaud de la Raffinière

par Souvenir Napoléonien, vendredi 10 février 2012, 09:28 · 

député de 1815 à 1816, né à Civray (Vienne) le 10 février 1766, mort à sa terre de la Raffinière, près Civray, le 19 décembre 1839, appartenait à une famille d'ancienne magistrature poitevine et était le plus jeune des dix enfants de Charles-Jean Rivaud, conseiller du roi, lieutenant général de police au siège royal et maire de Civray. Olivier fut élu, à la fin de 1792, capitaine dans l'un des bataillons des volontaires de la Charente. Il passa à l'armée du Nord, commanda une compagnie du 1er bataillon franc à Jemmapes, se battit à Nerwinden, et fut nommé adjudant général (27 septembre 1793) et chef d'état-major du général Duquesnois. Vainqueur à Hondschoote, il fut blessé à Warwick, d'un biscaïen à la jambe, dirigea la division Duquesnois à Watignies (15 octobre), reçut, sur le front de l'armée, les félicitations de Carnot et de Jourdan, et passa en Bretagne (février 1794) comme chef d'état-major de l'armée des côtes de Brest. L'année suivante, il fut envoyé à l'armée des Alpes sous Kellermann, puis, dans l'état-major de Bonaparte, se trouva aux combats de Roveredo, de Bassano, de Saint-Georges-sous-Mantoue, où il fut blessé à la tête, et de Porto-Sequano, où il fit 300 prisonniers. En 1798, Berthier, envoyé à Rome pour venger l'assassinat du général Duphot, obtint Rivaud pour chef d'état-major. La république romaine établie, Rivaud devint chef d'état-major de Kil-maine commandant provisoire de l'armée d'Angleterre. Promu général de brigade (15 décembre 1798), il fut mis à la tête des forces militaires dans les départements belges annexés, puis, après le coup d'Etat de brumaire, dirigea l'avant-garde du corps d'armée de Victor chargé d'aller débloquer Masséna dans Gênes. Le général Mathieu Dumas, dans ses Mémoires, lui attribue le gain de la bataille de Montebello (9 juin 1800); son action ne fut pas moins décisive à Marengo (14 juin), où il fut atteint d'un coup de biscaïen à la cuisse. En 1801, il fut nommé chef d'état-major de l'armée de Portugal, entra en Espagne sous les ordres du général Leclerc, et le remplaça comme commandant en chef lorsque ce dernier partit pour Saint-Domingue. La paix d'Amiens le fit rentrer en France avec son armée, en mars 1802.

 

Le Premier Consul lui accorda, dans les termes les plus flatteurs, une gratification de 15.000 fr. Le général Rivaud alla commander une division au camp de Nimègue, fut fait (19 frimaire au XII) grand-officier de la Légion d'honneur, et, en septembre 1805, fut placé à la tête de la première division du premier corps de la grande armée; il fit capituler à Neresheim (17 octobre) 4,000 Autrichiens, n'ayant lui-même que 2 bataillons du 54e et un canon, eut un cheval tué sous lui à Austerlitz, et coopéra à la victoire de Hall, à la prise de Lubeck et surtout à la capitulation de Blücher, avec 12,000 prisonniers et 80 canons (7 novembre 1806). Blessé l'avant-veille de la bataille d'Eylau, avec un bras cassé, Rivaud quitta le service actif et fut nomme gouverneur général du duché de Brunswick; il commanda ensuite la 25e division militaire à Wesel, et fut créé baron de l'Empire (29 juin 1808), avec une dotation de 10.000 livres de rente en Westphalie; les revenus de deux terres du Poitou lui donnaient en outre 12.000 livres. En 1807, il commanda une division dans le corps de Junot en Bohême, eut la jambe fracassée à Bayreuth, et se battit à Wagram : c'était sa dix-huitième campagne. Obligé de se retirer à cause de ses blessures, il fut nommé (14 décembre 1809) commandant de la 12e division militaire (La Rochelle). Là, il servit l'empire jusqu'à la fin, et, après l'abdication, adhéra à la restauration des Bourbons, par qui il fut promu commandeur de Saint-Louis (1er mai 1814) et grand-officier de la Légion d'honneur (août) et créé comte de la Raffinière (1814). Sans emploi pendant les Cent-Jours, il recouvra son commandement à la seconde Restauration, et fut élu, un mois après (22 août 1815) député du collège de département de la Charente-Inférieure, par 125 voix sur 149 votants et 296 inscrits. Il ne fit que paraître à la Chambre, et revint à La Rochelle reprendre ses fonctions militaires. Membre (1816) du conseil de guerre qui jugea à Rennes le général Travot, il vota pour l'acquittement d'abord, puis, pour la peine la plus faible. Inspecteur général d'infanterie en 1819, commandant de la 15° division militaire (Rouen) (1820-1830), il refusa, en 1824, le commandement en chef de l'armée d'occupation d'Espagne, demanda sa retraite en 1830, et l'obtint le 10 juillet 1831. Grand-croix de la Légion d'honneur (1825).

 

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (A.Robert et G.Cougny)

 

 

 

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1er Consul

2 août 1802 jusqu'au 18 mai 1804

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Napoléon Ier

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18 mai 1804 au 6 avril 1814 et du 20 mars 1815 au 22 juin 1815

napoleon1er

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