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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 00:00

Denis-Charles Parquin

  né le 20 décembre 1786 à Paris.

Alors qu'il n'a que seize ans, il s'engage en 1803 au 20e Régiment de Chasseurs à Cheval, où il restera jusqu'en 1813. Il reçoit le grade de brigadier le 25 octobre suivant  avant d'être nommé fourrier le 1er mai 1806. La même année, il se distingue aux combats de Saalfeld et d'Iéna.

A la bataille d'Eylau, le8 février 1807, il est blessé d'un coup de feu et de cinq coups de lance et fait prisonnier. Après plusieurs mois de captivité en Russie, il rejoint son régiment. Il passe en février 1809 maréchal des logis puis sous-lieutenant le 30 avril suivant. Il participe à la bataille de Wagram où, le 2 juillet 1809, il est blessé d'un coup de feu au bras gauche.

Le 5 mai 1811, Parquin est blessé au visage d'un coup de feu à la bataille de Ciudad Rodrigo. A Guarda, il prend part à une charge qui enlève cinq drapeaux aux Portugais et permet la capture de 1.500 prisonniers.

Le 22 juillet 1812, lors de la bataille de Salamanque, il est blessé d'un coup de sabre au poignet, ce qui l'empêche de se servir de son bras jusqu'à la fin de la campagne d'Espagne.

Nommé Lieutenant au 13e Régiment de Chasseurs le 27 février 1813, Parquin accepte d'être rétrogradé lieutenant en second pour intégrer le 1er Régiment de Chasseurs à Cheval de la Garde le 10 mars 1813. Remarqué par l'Empereur lors d'une revue aux Tuileries, il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 6 avril 1813.

Quelques jours après avoir protégé le maréchal Oudinot lors de la bataille de Leipzig, il est blessé d'un coup de baïonnette lors d'un engagement contre l'infanterie bavaroise à la bataille de Hanau (29 septembre 1813). Il reprend rapidement son service et le 21 décembre, il est nommé capitaine au 2e Régiment de Chasseurs à Cheval de la Garde.

Pendant la campagne de France de 1814, il s'illustre en reprenant Oulchy-le-Château, où, sans subir de pertes, il fait une centaine de prisonniers. Quelques jours plus tard, il charge l'artillerie russe à Saint-Dizier.

Nommé par brevet du roi capitaine au 11e Régiment de Cuirassiers le 19 juin 1814, ses états de service, rédigés sous la Seconde Restauration ne permettent pas d'attester si Parquin a pris part à la bataille de Waterloo.

Après la guerre, il conserve son grade de capitaine en passant au Régiment des Chasseurs du Cantal le 25 mai 1815.

Placé en demi-solde en 1816, Parquin épouse en 1822 Louise Cochelet, lectrice et amie d'Hortense de Beauharnais. Le mariage a lieu au château d'Arenenberg près du lac de Constance. Parquin s'installe avec son épouse à proximité, au château de Wolfsberg. Ils auront une fille, Claire, qui épousera le baron von Stengel, premier-ministre du grand-duc de Bade.

Sous la Monarchie de Juillet, Parquin reprend du service: il est nommé chef d'escadron de la gendarmerie du Doubs en 1830, mais il se met en congé dès l'année suivante.

Promu officier de la Légion d'honneur le 19 juin 1831, il est finalement replacé chef d'escadron dans la garde municipale de Paris en 1835.

Ayant obtenu un congé pour liquider la succession de son épouse, morte en 1835, Parquin retrouve à Arenenberg le prince Louis-Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III), qui prépare le soulèvement de la garnison de Strasbourg pour prendre le pouvoir. Parquin lui assure un soutien actif, mais cette tentative (30 octobre 1836) est vouée à l'échec et les conjurés sont arrêtés puis déférés en janvier suivant à la cour d'assises du Bas-Rhin.

Lors du procés, Parquin, interrogé par le président de la cour, répond : « Il y a trente-trois ans, comme citoyen et soldat, j'ai prêté serment à Napoléon et à sa dynastie ; je ne suis pas comme ce grand diplomate qui en a prêté treize ».

Acquitté, Parquin assiste à nouveau le prince Louis-Napoléon lors de sa seconde tentative de coup d'état à Boulogne (6 août 1840).

Après ce nouvel échec, il est arrêté en même temps que Montholon et condamné à vingt ans de détention. Incarcéré à la citadelle de Doullens, il y rédige en 1843 ses Souvenirs avant d'y mourir d'une maladie de cœur à l'âge de 59 ans, le 19 décembre 1845.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 00:00

Pierre François Antoine Huber

  né le 20 décembre 1775 à Saint-Wendel (Sarre)


Enrôlé volontaire dans le 1er régiment de chasseurs à cheval le 13 août 1793, il fit les campagnes de 1793, ans II, III, IV et V, à l'armée de Sambre-et-Meuse.

Brigadier le 5 thermidor an II, il se fit remarquer, le 27 fructidor an III, au combat d'Anelshorn, se trouva, le 16 prairial an IV, à la bataille d'Altenkirchen, et fut blessé d'un coup de sabre à la figure, le 29 thermidor suivant, à l'affaire de Bamberg.

Il combattit à Liptengen le 8 germinal an V, et devint brigadier-fourrier le 30 prairial de la même année.

Passé à l'armée du Rhin, il fut nommé maréchal-des-logis le 1er vendémiaire an VI, et maréchal-des-logis-chef le 23 floréal suivant ; il se trouva au passage du Rhin le 5 floréal an VIII, devint adjudant sous-officier le 12 prairial suivant, se signala au combat d'Ober-Batzheim le 16 du même mois.

Il fut mis à l'ordre du jour de l'armée pour sa conduite à Hohenlinden, le 12 frimaire an IX, et se fit encore remarquer le 28 du même mois au combat de Lambach, où il fut atteint d'un coup de feu au pied droit.

À Schwanstadt, l'ennemi, pour retarder la marche de l'armée française, avait mis le feu à un pont sur le Voogt; aussitôt qu'il s'en aperçut, Huber, accompagné par l'autre adjudant, se précipita dans l'eau et parvint, malgré une grêle de balles et de mitraille, à éteindre le feu et à conserver ce passage.

Rentré en France après la paix, il tint garnison à Verdun pendant les ans X et XI, fut promu sous-lieutenant provisoire le 2 messidor an X, et confirmé dans ce grade le 9 nivôse an XI.

 

Employé au camp de Bruges les ans XII et XIII, il fut créé membre de la Légion d'honneur le 26 frimaire an XII, et fit les campagnes d'Autriche, de Prusse et de Pologne, de l'an XIV à 1807, avec la division de cavalerie du 3e corps de laGrande Armée.

Il se distingua au combat de Lambach et au passage de la Traun, le 10 brumaire an XIV, et au combat de Marienzelt le 17 du même mois.

Le 10 frimaire suivant, il était à Haag, où il fut blessé d'un coup de feu, et le lendemain, malgré sa blessure, il fit des prodiges de valeur à Austerlitz.

Lieutenant au choix de corps le 10 juillet 1806, et confirmé dans ce grade par décret impérial du 31 juillet suivant, il devint adjudant-major le 3 décembre de la même année.

Capitaine le 8 mars 1807, à la suite de la bataille d'Eylau, il passa au 22e régiment de chasseurs à cheval le 1er juillet 1809, et fut employé à l'armée du Nord.

Il fit les campagnes de 1810 et 1811 en Espagne et en Portugal, où il mérita le grade de chef d'escadron, qui lui fut conféré le 18 juillet 1811.

Aide-de-camp du général de division Montbrun le 23 mars 1812, il prit part à la campagne de Russie et fut blessé d'un coup de biscaïen à l'omoplate gauche.

Colonel le 11 mars 1813, officier de la Légion d'honneur le 13 septembre de la même année, il fut créé baron quelque temps après; il fit la guerre d'Allemagne et la campagne de France.

Commandeur de l'Ordre le 25 février 1814 et général de brigade le 15 mars suivant, il fut mis en non-activité le 1er septembre de la même année, et fut nommé chevalier de Saint-Louis et inspecteur-adjoint à l'inspecteur de cavalerie de la division militaire au mois de décembre.

Après le retour de l'île d'Elbe, un décret impérial du 30 mai 1815, confia au baron Huber le commandement de la 1re brigade de cavalerie du 2e corps de l'armée du Nord, avec laquelle il fit la campagne de Belgique (1815).

 

Rentré dans sa position de non-activité le 1er septembre suivant, il fut employé à l'inspection de cavalerie dans la 14e division militaire le 19 octobre 1814.

Compris dans le cadre d'activité de l'état-major général de l'armée le 30 décembre 1818, il fut nommé inspecteur général de cavalerie dans la 3e division militaire le 16 juin 1819.

 

Appelé au commandement de la 1re brigade de la 8e division au 3e corps de l'armée des Pyrénées le 12 avril 1823, il fut nommé grand officier de la Légion d'honneur le 13 juillet, obtint le grade de lieutenant-général le 8 août, et reçut la plaque de 4e classe de l'ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne le 23 novembre de la même année.

Rentré en France à la fin de cette campagne, et mis en disponibilité le 5 janvier 1824, il fut admis à la retraite le 17 décembre 1826.

Il est mort le 25 avril 1832, et son nom figure sur l'arc de triomphe de l'Étoile, côté Ouest.

 

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 00:00

Nicolas-Toussaint Charlet

  né à Paris le 20 décembre 1792.


Fils d’un dragon de l’armée de Sambre-et-Meuse, Charlet perd très tôt son père et, élevé à l’École des enfants de la patrie, reçoit une éducation négligée.

Employé de mairie à Paris, il perd son emploi en raison de ses opinions bonapartistes et de son engagement lors de la défense de la barrière de Clichy.

Il entre alors, en 1817, dans l’atelier du peintre Gros. Il se voue dès lors tout entier à l’art, pour lequel il se sent une puissante vocation. Il débute par une lithographie « La garde meurt, et ne se rend pas » qui le fait rapidement connaitre du public.  

Ses dessins et ses aquarelles se succèdent rapidement et sa parfaite maitrise de la lithographie lui procurent un immense succès: La Garde meurt et ne se rend pas, Vous ne savez donc pas mourir ?, L’Aumône du Soldat, Le grenadier de Waterloo, etc.

En peinture, on lui doit "l'Episode de la retraite de Russie" et "le Passage du Rhin en 1796".

Il ouvre un atelier dans les années 1820. Le peintre Géricault apprécie son talent et les deux artistes se lient d’amitié.

En 1838, il est nommé professeur de dessin à l’École Polytechnique. 

L’œuvre de Charlet est immense: elle se compose de plus de 1.100 lithographies, 2.000 dessins à la sépia, à l’aquarelle, à la plume et d’eaux-fortes. Charlet va largement contribuer à ancrer la légende napoléonienne dans l’imaginaire collectif.

À sa mort, le 30 Décembre 1845, il travaillait à une publication, L’Empereur et la garde impériale, dont il n’a pu terminer que quatre dessins.

Il a aussi laissé quelques grands tableaux d’histoire, dont sa Retraite de Russie (1836), admirée par Alfred de Musset, qui fait partie des classiques de la peinture française.

Une rue du 15e arrondissement de Paris a reçu son nom. Un monument lui est dédié (portrait en médaillon de bronze, sur une colonne en pierre ; inscription : A CHARLET 1792-1845) dans le square de la place Denfert-Rochereau.

 

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 00:00

Nicolas Joseph Maison

né le 19 décembre 1771 à Épinay-sur-Seine.

 

Dès 1789, il s’engage dans la Garde nationale, où il passe tous les grades pour être capitaine en 1791. Maison s’engage ensuite dans les bataillons de volontaires de Paris le 22 juillet 1792, et sert dès le début dans les Guerres de la Révolution dans l’infanterie. Il redevient capitaine en août 1792, mais est dénoncé et destitué le 5 décembre 1793. Il se justifie, fait la campagne de 1794 à l'armée du Nord et se trouve à la bataille de Fleurus.

Il redevient capitaine le 1er mai 1796.

Attaché ensuite, jusqu'en 1797, à la division Bernadotte, Maison devient chef de bataillon en juillet 1796.

Nommé en 1799 adjudant-général et premier aide de camp de Bernadotte, alors ministre de la guerre, il est chargé d'une mission à l'armée du Rhin et combat près de Mannheim les hussards de Szecklers qui inquiétent la cavalerie française.

En 1800, il est blessé presque mortellement au village de Schout (Hollande) en repoussant un corps d'Anglo-Russes.

 

En 1805, il rejoint le 1er corps de la Grande Armée et cueille sa part des lauriers de la bataille d'Austerlitz.

Il devient général de brigade durant la campagne de Prusse de 1806, au sein du corps de maréchal Bernadotte.

Il assiste à la bataille d'Iéna. Peu après il prend part à la chasse de l’armée prussienne, ce fut Maison qui traverse le premier la Saale pour culbuter le prince de Wurtemberg et pénétrer ensuite dans Lubeck.

En 1807 il est nommé chef de l'état-major général du 1er corps et fait la campagne que termine la paix de Tilsitt.

En 1808 il sert en Espagne sous le maréchal Victor et se distingue à la bataille d'Espinosa. À l'attaque de Madrid, il a le pied droit fracassé par une balle, ce qui l'oblige à rentrer en France.

En 1809 lors du débarquement des Anglais en Hollande, il est à Anvers avec le prince de Ponte-Corvo. Puis, après l'évacuation de l'île de Walkeren il commande successivement à Berg-op-Zoom, à Rotterdam et au camp d'Utrecht.

En 1812 il participe à la campagne de Russie. Il est promu général de division lors du franchissement de la Bérésina et fait baron. Après la blessure du maréchal Oudinot, il prend le commandement du IIe Corps et fait retraite vers la Vistule.

En 1813 Maison, à la tête du 5e corps, bat les Prussiens à Möckern et prend la ville de Halle. C'est lui qui le jour même de la bataille de Lützen, marche sur Leipzig, s'en empare et empêche l'ennemi de détruire les ponts de l'Elster Blanche.

À Bautzen avec deux régiments, il repousse les charges combinées de six colonnes de cavalerie et les met en déroute. Il fut blessé à la bataille de Wachau et à celle de Leipzig. Après la défaite du maréchal Macdonald à Katzbach il est chargé de conduire la retraite.

Après la bataille de Leipzig, où il est blessé, il est fait comte de l'Empire (14 août 1813) et décoré de la grand-croix de l'ordre de la Réunion (19 novembre 1813).

En janvier 1814, il commande le 1er corps chargé de couvrir la Belgique et le port d’Anvers. Il défend quelque temps, malgré une grande infériorité numérique, les approches d'Anvers. Son intention est de se porter sur Paris à marches forcées ; il se dirige sur Valenciennes pour attaquer les Saxons lorsqu'il apprend à Quiévrain l'abdication de Napoléon Ier.

Il conclut alors un armistice et gagne Lille, d'où il envoie son adhésion au nouveau gouvernement.

Après l’abdication de l’Empereur, il se rallie à Louis XVIII, qui le fait chevalier de Saint-Louis.

Pendant les Cent-Jours, il reste loyal aux Bourbons. Au 20 mars 1815, Maison qui venait d'être nommé gouverneur de Paris, accompagne Louis XVIII en Belgique à Gand.

Il est fait commandant de la 1re division militaire après Waterloo. Chargé de juger le maréchal Ney, accusé de trahison pour s’être rallié à Napoléon, il se déclare incompétent avec plusieurs de ses collègues. Cela lui vaut une rétrogradation au commandement de la 8e division, à Marseille.

L'Empereur l'avait fait baron et comte, les Bourbons le firent marquis en 1816 et Pair de France.

En 1828, Charles X lui confia le commandement du corps expéditionnaire français en Morée, contre Ibrahim pacha.

À son retour en France en 1829, il est fait maréchal de France. Mais toutes ces faveurs n'altérèrent pas le caractère vraiment indépendant, du maréchal Maison.

 

Il rejoint la Révolution de Juillet. En 1830, il accepta de Louis-Philippe Ier la mission de se rendre avec MM. Odilon Barrot et Auguste de Schonen auprès des princes déchus pour les décider à quitter la France.

 

Le 4 novembre 1830, il est ministre des Affaires étrangères pendant deux semaines, puis nommé ambassadeur à Vienne, puis à Saint-Pétersbourg en 1833.

Le 30 avril 1835, il est nommé ministre de la Guerre, fonction qu’il occupe jusqu’à son retrait de la vie publique, le 19 septembre 1836.

Il mourut à Paris le 13 février 1840. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 5).

 

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 00:00

 Antoine Maurin

Antoine Maurin est né le 19 décembre 1771 à Montpellier.


Entré au service comme chasseur dans le 20e régiment de chasseurs à cheval le 23 juillet 1792, il fait les campagnes de 1792, au commencement de l'an II, à l'armée du Nord.


Passé à celle de Sambre-et-Meuse, il y sert avec distinction pendant les ans II, III et IV, est nommé adjoint à l'adjudant-général Mireur, le 29 germinal an II, et se fait remarquer au siège de Maestricht et aucombat de la Roër où il passe un des premiers la rivière à la nage pour s'élancer dans les retranchements ennemis.


En l'an III, il commande trois compagnies de grenadiers de l'avant-garde et contribue par son courage à la prise de cette ville et à celle de 800 Autrichiens.


Sous-lieutenant au 20e de chasseurs à cheval par décret de la Convention nationale en date du 27 fructidor an III, il commande une des quatre compagnies de grenadiers qui passent le Rhin, dans les barques, à Bendorff, pendant la nuit du 11 au 12 messidor an IV, pour aller couper la retraite à un corps de troupes de 4.000 Autrichiens qui campaient dans la plaine de Neuwied.


Ces compagnies, après avoir fait 200 prisonniers, pris une redoute armée de plusieurs pièces et enlevé les bagages du général ennemi, soutiennent dans Bendorff les efforts de ces 4.000 hommes pendant plus de quatre heures et jusqu'à ce qu'un pont établi sur le Rhin permette de venir à leur secours.

Il se distingue de nouveau à l'attaque de Limbourg sur la Lahn et est nommé lieutenant sur le champ de bataille par le général en chef Jourdan.

Le 11 vendémiaire an V, à la bataille de Biberach, il reçoit un coup de sabre à l'épaule et passe ensuite à l'armée d'Italie avec laquelle il fait la campagne de l'an V.


Le 29 ventôse, à la prise de Gradisca, il passe un des premiers l'Isonzo, sous le feu de l'ennemi, pour aller avec les grenadiers former l'investissement de cette place, et obtient le grade de capitaine qui lui est donné sur le champ de bataille par le général en chef Napoléon Bonaparte.

Le 15 germinal, il passe auprès du général Bernadotte qui l'a choisi pour aide de camp.


Il sert en cette qualité depuis cette-époque jusqu'à l'an X, aux armées d'observation sur le Rhin et de l'Ouest, est nommé chef d'escadron par arrêté du Directoire et devient adjudant-général le 3 thermidor suivant.

Le 4 floréal an X, le premier Consul le nomme chef de brigade du 24e régiment de chasseurs à cheval. De l'an X à l'an XIII, il est employé dans la 11e division militaire et créé membre de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII et officier de l'Ordre le 25 prairial suivant.


Il fait les guerres de l'an XIV, de 1806 et partie de 1807, en Italie et à la grande armée, et est nommé général de brigade le 25 juin 1807.

Appelé au commandement d'une brigade de cavalerie au corps d'observation de la Gironde, sous les ordres du général Junot, il entre en Portugal le 15 septembre suivant.


Créé baron de l'Empire le 17 mars 1808, il est au lit, malade, lors de la prise de Faro, les Anglais le font transporter à bord de leur Dotte et il reste prisonnier jusqu'au 4 septembre 1812, époque de sa rentrée en France.


Mis en disponibilité et destiné à servir à la grande armée le 11 février 1813, il est employé à la 4edivision du 2e corps de cavalerie de la grande armée le 1er mars, passe à la 2e division du même corps le 15 avril et revient à la 4e division le 31 mai suivant.


Créé commandant de la Légion d'honneur le 28 septembre, il est mis en disponibilité le 15 décembre et est de nouveau employé au 2e corps de cavalerie le 30 du même mois.


Attaché aux divisions de cavalerie à Versailles le 6 janvier 1814, il fait la campagne de France et est promu au grade de général de division le 19 février suivant.


Le même jour, l'Empereur lui confia le commandement de la 2e division de cavalerie légère du 2e corps de cavalerie et c'est à la tête de ces troupes qu'il termine la campagne de 1814.


Après la rentrée des Bourbons, il est nommé commissaire du roi pour la rentrée des prisonniers de guerre, reçoit la croix de chevalier de Saint-Louis et est mis en non-activité le 1er janvier 1815 puis nommé par le gouvernement royal chef d'état-major du 2e corps de l'armée commandée par le duc de Berry le 19 mars 1815.


L'Empereur, en rentrant dans sa capitale, lui confie, par décret du 31 du même mois, le commandement d'une division de cavalerie au 4e corps d'observation devenu 4e corps de l'armée du Nord.


C'est à la tête de ces troupes qu'il fait la campagne des Cent-Jours en Belgique et qu'il est blessé d'un coup de feu qui lui traverse la poitrine au-dessus du sein gauche, le 16 juin au soir, à la bataille de Ligny.


Mis en non-activité au mois de septembre suivant, il est compris comme disponible dans le cadre de l'état-major général de l'armée le 30 décembre 1818.

 

Louis XVIII lui confie le commandement de la 15e division militaire le 20 janvier 1819.


Disponible le 30 mai 1820, il est admis à la retraite le 1er janvier 1823 et se trouve encore dans cette position lorsque la révolution de Juillet éclate.


Le général Maurin offrit ses services et est employé pendant quelques jours au ministère de la guerre. C'est par lui que sont signées les dépêches télégraphiques qui apportent l'ordre aux officiers généraux commandant les divisions militaires d'arborer les trois couleurs.


Chargé provisoirement du commandement de la 1re division militaire, il est confirmé dans ce commandement le 18 septembre 1830, par le nouveau gouvernement.


Remplacé le 25 du même mois, par le général comte Pajol, le général Maurin meurt le 4 octobre suivant.


Son nom est inscrit sur le côté Ouest dé l'arc de triomphe de l'Étoile.

 

« Antoine Maurin », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 

 

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 00:00

Jean-Baptiste Emmanuel Perrée

Né le 19 décembre 1761 à Saint-Valery-sur-Somme, Jean Baptiste Perrée embarque comme mousse au cabotage à l'âge de douze ans, en 1773.


Il navigue au commerce jusqu'en 1792, exception faite d'une campagne dans la marine royale, en 1785, comme aide-pilote sur la gabarre Boulonnaise.


Au début de 1793, il est fait enseigne de vaisseau, puis lieutenant de vaisseau à titre provisoire en mai 1794.

 

Titularisé en octobre, il prend alors le commandement de la frégate Proserpine, avec laquelle il fait 63 prises dans l'Atlantique.

 

Cette fructueuse campagne lui vaut d'être nommé capitaine de vaisseau en septembre 1795.

 

Il prend alors le commandement d'une division de 4 frégates et 2 corvettes, avec sa marque sur la Minerve.

 

Il est chargé de détruire les établissements anglais de la côte occidentale d'Afrique, et s'empare durant cette opération de 54 navires marchands et de 2 corvettes anglaises, qu'il ramène à Toulon.


En mars 1796, il commande la frégate Diane en Méditerranée, puis en Adriatique.

 

Avec ce navire, il reprend en rade de Tunis une frégate et deux corvettes prises par les Anglais, et les ramène à Toulon avec 600 prisonniers !

 

Nommé chef de division, il transporte à Toulon les objets d'art pris par Bonaparte en Italie.


Il devient commandant des armes à Venise en mai 1797, puis en septembre à Ancône.


Il participe à l'expédition d'Egypte en tant que commandant du Mercure.

 

A l'issue du débarquement à Alexandrie, il laisse son commandement pour prendre celui de la flottille du Nil.


Le 13 juillet, il bat avec l'appui de Desaix les Egyptiens qui ont bloqué le Nil au niveau de Chabreis.


Bonaparte le nomme alors contre-amiral et lui remet un sabre d'honneur.


En novembre 1798, il prend le commandement de la Station navale d'Alexandrie, avec pavillon sur la frégate Alceste.


Avec ses trois frégates (AlcesteJunon et Courageuse), il accompagne la progression de Bonaparte, mouillant à Jaffa le 15 avril, veille de la victoire du mont Thabor : il amène des pièces de gros calibre, des munitions et des vivres pour le siège.


Il croise alors au large de Saint-Jean d'Acre, capturant de nombreux bâtiments tentant d'y pénétrer, tout en échappant à l'escadre de Sidney Smith, forte de 2 vaisseaux, 1 frégate et 10 avisos.


Devant lever le siège, Bonaparte renvoie Perrée et sa division à Alexandrie avec des blessés, puis en France ; en vue de Toulon, elle tombe le 18 juin sur l'escadre de Keith, forte de 30 navires, et doit se rendre.


Echangé, Perrée reprend du service en 1800 quand Bonaparte le désigne pour apporter un renfort de 3.000 hommes à l'île de Malte.


A la tête d'une division composée du vaisseau de 74 canons Généreux, de la frégate Badine, des corvettes Sans Pareille et Fauvette et de la flûte Ville de Marseille, il doit se rendre au large de La Valette, bloquée par les Anglais.

Là, en combinant une action avec les forces deDecrès qui y sont stationnées (les vaisseaux Guillaume TellAthénienDégo et les  frégates  Diane, Justice et Carthaginoise), il doit forcer le blocus et atteindre l'île.

Il sort de Toulon le 1er février 1800, et se présente devant La Valette le 17 février. Là, il est aussitôt attaqué par les 5 vaisseaux de Nelson : FoudroyantAlexanderAudaciousNorthumberland et Lion.

 

Après une belle résistance, leGénéreux, désemparé, est obligé de se rendre. 

 

Le contre-amiral Pérrée, l'Intrépide Perrée, comme le surnommait Bonaparte, l'œil gauche atteint par une balle, la cuisse droite fracassée par un boulet, succombera de ses blessures.

 

Son sacrifice et le vaillant combat de son vaisseau permettront à ses trois frégates de s'échapper. La Ville de Marseille est capturée.

 

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 00:00

 Jean-Baptiste Dupin

Fils de Dominique Dupin, Procureur du Roi (1731-1806) et de Jeanne Coste, Jean-Baptiste Dupin naquit à Lectoure, le 19 décembre 1772.

Son père, voyant en lui le successeur éventuel, lui fit faire des études en conséquence. Il dut les interrompre en 1792 pour défendre la patrie en danger.

N'ayant pas encore vingt ans, il s'engagea le 20 juin 1792, avec Lannes, Lagrange, Subervie, Soules et Laterrade dans le 2e bataillon des Volontaires du Gers. Il partit presque aussitôt dans l'armée des Pyrénées-Orientales pour combattre les Espagnols.

Dupin fit son apprentissage sur les champs de bataille avec le grade de sergent-major. Le succès couronnant les efforts des Français, Dupin obtint ses galons de sous-lieutenant.

La paix avec l'Espagne ayant été signée en juillet 1795, notre jeune sous-lieutenant partit pour l'Italie, nommé ensuite capitaine dans l'armée des Alpes, il y servit sous les ordres d'Augereau et prit part à la bataille de Llano.

Au printemps de 1796, Dupin prit part à de nombreux combats de la campagne d'Italie et s'y couvrit de gloire. Il participa à l'attaque du château de Cosseria et assista à la mort de son compatriote, le général Banel. Il se distingua ensuite aux batailles de Lodi et de Pavie.

Il entra ensuite à Milan avec le Général Bonaparte, le 15 mai 1796 ; six mois après il contribuait à la célèbre victoire d'Arcole, après trois jours de combats meurtriers. En 1797, Dupin continua de combattre en Italie et fut attaché à la division de Joubert.

Le traité de Campo-Formio, signé le 18 octobre 1797 mit un terme à la guerre avec l'Autriche. Le 14 juin 1800, il contribua à la victoire de Marengo et continua de combattre en Autriche.

En 1803, il fut envoyé en Corse où il s'acquitta si bien de sa mission que le Premier Consul le nomma capitaine aux chasseurs de la Garde consulaire.

Il fut décoré de la Légion d'honneur le 14 juillet 1804.

Il combat à Austerlitz le 2 décembre 1805.

Dupin participa à la conquête de la Prusse (1806-1807). Il fut nommé par la suite colonel et passa en Espagne en octobre 1808. En 1809, il assista à la bataille d'EssIing à la fin de laquelle son compatriote Lannes fut mortellement blessé. Le 13 octobre suivant, se trouvant à Schoenbrunn, il sauva l'empereur au moment où le jeune étudiant autrichien Staps allait le poignarder.

En 1814, il fut élevé au grade de général de Brigade et promu au rang de commandeur de l’ordre de la Légion d’honneur. Il prit part à la bataille de Waterloo où il perdit trois chevaux et le cabriolet contenant des papiers importants.

Le 31 août 1815, Dupin fut renvoyé "dans ses foyers" avec une retraite d'adjudant-commandant, son grade de général n'ayant pas été retenu par le roi.

Il mourut à Paris à l'âge de quatre-vingt-onze ans en 1863.

 

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 00:00

 Bonaparte pénètre dans Toulon à sept heures du matin, tandis que les escadres alliées évacuent la rade. 

 

 

 

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 00:00

Barthélemy Louis Joseph Schérer


né en 1747 à Delle (près de Porentruy), servit onze ans l’Autriche, et passa ensuite dans un régiment d’artillerie à Strasbourg. Capitaine en 1789. Général de division à l’armée de Sambre-et-Meuse, il reprit Mons, Landrecies, Le Quesnoy, Valenciennes, Condé ; commanda en chef l’armée des Pyrénées-Orientales, puis celle d’Italie et remporta le 23 novembre 1795 la victoire de Loano. Il fut ministre de la guerre du 23 juillet 1797 au 21 février 1799 ; pendant son ministère la conscription fut établie en France par décret du 4 septembre 1798. Il fut inspecteur général des troupes françaises en Belgique, retourna en Italie, y éprouva des défaites réitérées et fut destitué. Il se retira dans ses terres après le 18 brumaire et y mourut en août 1804. Il a publié un Précis de ses Opérations militaires en Italie.

 

Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, C. Mullié

 

 

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 00:00

Eugène de Beauharnais

ne se considéère plus de la famille de l'Empereur !

 

       Depuis Munich, Eugène écrit :

« …Je lis à l’instant dans « Le Moniteur » du 9 décembre un projet de loi [bannissant les membres de la famille impériale] proposé par les ministres de S.M à la Chambre des députés. L’article 4 parait avoir besoin pour moi d’une explication. J’imagine que le divorce [de sa mère et de l’Empereur] a rompu tous liens de parenté et qu’il s’ensuit que cette loi ne pourrait m’être appliquée. Néanmoins, je désirerais que, dans le cas où cette loi serait adoptée et ou, contre mon attente, elle me serait appliquée, vous puissiez savoir par vos connaissances si, en faisant une demande directe au roi je pourrais obtenir une exception…En effet, je ne pourrais supporter l’idée d’être banni de France, du pays où je suis né, où j’ai servi pendant 20 ans et j’ose dire avec honneur et fidélité ; et n’ayant d’ailleurs le plus léger reproche à me faire contre la dynastie [Il parle des Bourbon] … »


(Catalogue Osenat – Fontainebleau – vente du 27 mars 1810 – p. 110) 

CF

 

 

 

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1er Consul

2 août 1802 jusqu'au 18 mai 1804

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Napoléon Ier

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18 mai 1804 au 6 avril 1814 et du 20 mars 1815 au 22 juin 1815

napoleon1er

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