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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 23:00

Premier étage - Aile centrale 

Divers - 50 Salle du sacre

Premier étage - Aile centrale - Divers - 50 Salle du sacre
Cette Salle située à la suite du Grand Appartement de la Reine, doit son nom, non pas à l'Ancien Régime, mais au tableau du sacre de napoléon Ier par David que Louis-Philippe y avait fait placer.
La troisième chapelle avait été installée ici de 1676 à 1682, sur toute la hauteur du rez-de-chaussée et du premier étage.
Puis, après la pose d'un plancher, il y eut la Grande Salle des Gardes.
C'est là que, le Jeudi Saint de chaque année, avaient lieu les cérémonies de la Cène où le Roi de France à genoux lavait les pieds de treize enfants pauvres, leur baisait le pied droit, leur servait treize plats de légume et de poisson et leur donnait treize écus dans une bourse.

Pour placer ici les deux grandes compositions commandées par Napoléon Ier à l'occasion de son couronnement « le Sacre » et « la Distribution des aigles », Louis-Philippe fit surélever le plafond et orner la salle de reliefs dorés, en boiseries pour les murs et en trompe-l'œil pour les voussures.
Le mur en face des fenêtres est occupé par « la Bataille d'Aboukir » peinture à l'huile : 578 H ; 968 L que Murat avait commandé à Gros Antoine Jean (Baron)
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Le courage guerrier ou le courage Gaulois
Huile sur toile de Gérard François Pascal Simon(1770-1837)
Période : règne de Charles X (1824-1830)
Hauteur : 2.600 m .Longueur : 1.420 m
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Le Sacre (H. 621, l. 979), plus précisément le Couronnement de l'Impératrice à Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804,
est une réplique du célèbre tableau de David Louis exécutée par le même artiste entre 1808 et terminée en exil à Bruxelles en 1821 et qu'il préférait à la première version.
L'original fut transporté au Louvre à l'occasion de l'Exposition de 1889.
Ce tableau célèbre de très grandes dimensions, montre le moment historique où Napoléon Ier, qui vient d'être sacré par le Pape Pie VII,
tourne le dos au Pape et élève la couronne au-dessus de la tête de Joséphine, agenouillée devant lui.
Le peintre a réussi à représenter dans cette composition grandiose les portraits parfaitement reconnaissables de tous les grands personnages de l'Empereur, qui en fait n'avait pas assisté à la cérémonie.
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Napoléon Ier
 
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Pape Pie VII
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Cardinaux, maréchaux et Talleyrand
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Le clergé
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Epée de Beauharnais et enfants de chœur.
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Impératrice Joséphine
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Les dames d'honneur
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Les princesses
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David dessinant
 
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Madame mère Maria Letizia Ramolino Premier étage - Aile centrale - Divers - 50 Salle du sacre
Les chambellans
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La Constance s'appuyant sur une ancre
Huile sur toile de Gérard François Pascal Simon, baron (1770-1837)
Période : règne de Charles X (1824-1830)
Hauteur : 2.600 m. Longueur : 1.420 m.
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Serment de l'Armée à l'Empereur après la distribution des aigles, au Champ de Mars, le 5 décembre 1804.( 610 H ; 931 L)
Sur une grande tribune imaginée par les architectes Percier et Fontaine devant la façade de l'Ecole militaire, se tient l'empereur, entouré de sa famille et des hauts dignitaires de la couronne.
Il prête serment, en même temps qu'il reçoit celui de tous les corps de troupes présents
A gauche de la toile se détache, outre l'Empereur, les maréchaux de la première promotion et la famille impériale.
A droite, les soldats présentent un ensemble assez hétéroclite de troupes d'élite qui viennent passer leur serment devant l'Empereur: Sapeur, Lancier Rouge (anachronique car le régiment n'existait pas en 1804), Dragon de la Garde, Cuirassier, Grenadier à cheval de la Garde et Chasseur à cheval de la garde.
 
 
Le Prince Eugène de Beauharnais, colonel du régiment des Chasseurs, porte pour la cérémonie l'uniforme des chasseurs.
Au premier plan, un autre chasseur est visible.
C'est un officier supérieur attaché à l'Etat-Major, comme l'attestent sa sabretache, son plumet blanc et son ceinturon en maroquin rouge.
Un élément reste troublant cependant.
La fourrure de la pelisse de notre officier de Chasseurs n'est pas blanche comme l'indique le règlement.
Certainement une fantaisie que seuls les officiers supérieurs pouvaient s'octroyer
La composition est fondée sur le contraste entre la dignité et la retenue du groupe officiel de gauche, et l'élan et l'enthousiasme des soldats à droite
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La Clémence s'appuyant sur la Force.
Huile sur toile de Gérard François Pascal Simon,(1770-1837).
Période : règne de Charles X (1824-1830)
Hauteur : 2.600 m. Longueur : 1.420 m.
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Napoléon Ier empereur des français (1789-1821)
Napoléon Bonaparte en habit de sacre par Robert LEFEVRE
Dès le couronnement, comme il l'avait fait avec ses portraits le représentant en Premier consul
lors de la commande de 1803 pour la Belgique (à laquelle Ingres avait déjà participé pour la ville de Liège),
Napoléon voulut diffuser son image d'empereur.
En 1805, il se tourna vers les artistes les plus en vue, mais les résultats furent inégaux, d'autant qu'il ne posait jamais et que les peintres devaient avoir recours aux gravures
ou à d'autres tableaux qu'ils devaient de plus adapter au nouveau profil de l'Empereur,
assez distinct de celui du Premier consul.
En outre, chaque artiste avait son style et sa conception propres,
et les ambiguïtés du nouveau régime furent très vite sensibles entre les différentes perceptions.

Texte : Jérémie BENOÎT
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La colonne d'Austerlitz exécutée en l'honneur de la campagne de 1805.
Description : vers 1805-1806
Colonne en porcelaine : socle en griotte

Auteur : Thomire Pierre-Philippe (1751-1843)
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Signature de la paix de Presbourg 26 décembre 1805
 
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Bataille d'Austerlitz. 2 décembre 1805
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Entrée dans Vienne 14 novembre 1805
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Reddition d'Ulm 20 octobre 1805
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50 Salle du sacre - Plafond

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Allégorie au Dix-Huit Brumaire, de Callet Antoine François. Peinture à l'huile de 500 H ; 616 L
Après le coup d'Etat des 18 et 19 brumaire an VIII (9-10 novembre 1799), qui transformait la République française, jusqu'alors gouvernement collégial démocratique, en un Etat autoritaire marqué par la personnalité d'un seul homme, les artistes entreprirent de commémorer soit l'acte fondateur du nouveau régime, soit les grands événements du Consulat (1799-1804), comme le Concordat et la paix d'Amiens (1802)

Texte : Jérémie Benoït
Premier étage - Aile centrale - Divers - 50 Salle du sacre - Plafond
Le tableau d'Hennequin, artiste jacobin élève de David et qui avait été proche des milieux babouvistes, fut réalisé en 1800 pour achever le décor du Muséum central des arts, installé au Louvre. Il représente Hercule (figurant le Peuple), accompagné de Minerve (l'Assemblée), terrassant la Discorde et la Guerre.
La figure d'Hercule, très calme, se trouve dans la partie supérieure de la composition, qui comporte deux registres.

Exposée au Salon de 1800, l'esquisse du tableau de Callet, ancien peintre officiel de Louis XVI, fut réalisée en grand sans doute à la demande des consuls. L'œuvre, agrandie et transformée en plafond bien qu'elle ne soit absolument pas destinée à cet usage, se divise en deux registres qui montrent parfaitement l'évolution du régime républicain sous Bonaparte.
Elle représente selon le livret du Salon « le vaisseau de l'Etat [qui] surgit du port »
En haut, la France victorieuse (nous sommes après Marengo) tient une branche de laurier.
Elle est élevée sur un pavois que soutiennent les quinze armées de la République.
Mais une figure égyptienne qui symbolise l'armée de Bonaparte l'accompagne.
En bas, Hercule, qui représente le gouvernement, écrase les ennemis de l'ordre et de la paix.

Le tableau de François s'inscrit quant à lui dans le contexte d'un concours organisé le 26 germinal an X (16 avril 1802) pour célébrer la paix d'Amiens et le Concordat.
Son tableau ne fut pas récompensé alors qu'il présente une composition assez semblable à celle du tableau de Callet.
Elle comporte également deux parties matérialisées par un socle.
Au-dessus d'un autel d'où part un rayon lumineux, apparaît la Religion.
Sur le socle de cet autel se tiennent à gauche le pape Pie VII et à droite la figure nue de Bonaparte héroïsé à l'antique.
Sur sa tête brûle le feu des héros.
Une Victoire le couronne.
A leurs pieds se massent les fidèles tandis qu'un évêque encourage les athées à regarder la Vérité religieuse.
A droite, Mars chasse la Discorde.

La Révolution avait imaginé de nouvelles figures allégoriques pour matérialiser le pouvoir souverain du Peuple conquis en 1789, tel Hercule. Minerve quant à elle représentait l'Assemblée nationale, pouvoir délégué de la nation.
age-container"> Durant la Convention et le Directoire, Hercule se trouvait toujours dans la partie supérieure des tableaux.
Avec le Consulat, Bonaparte ayant pris le pouvoir en son nom propre, Hercule fut relégué dans la partie inférieure des compositions comme c'est le cas chez Callet, le Premier consul ayant pris sa place en haut.
Devenu dans le discours allégorique un héros antique, il fut très souvent représenté nu, se substituant ainsi à Hercule / le Peuple.
Les Jacobins acceptèrent très difficilement cette évolution de la République vers un pouvoir personnalisé, comme on le voit chez Hennequin : pour lui, c'est toujours le Peuple / Hercule qui règne sur la France dans le haut de la composition.
Cette différence de conception picturale tenait au fait que le gouvernement consulaire était en lui-même ambigu : le Consulat était la République, mais le Peuple n'avait plus son mot à dire, Bonaparte décidant en son nom sans recourir à lui.
L'évolution vers l'Empire se fit aussi en grande partie pour résoudre cette difficulté : il fallait que la France fût un régime démocratique ou monarchique

Texte : Jérémie Benoît
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La peinture allégorique ne plaisait pas à Bonaparte.
Désireux avant tout d'imposer son régime et son image, de se présenter comme le sauveur de la France, il estmait que le langage obscur de l'allégorie ne pouvait pas dans ce contexte être immédiatement compris par tous.
D'autre part, l'allégorie permettait aux artistes opposants comme Hennequin de la manipuler à leur convenance et de tirer profit des ambiguïtés du pouvoir.
Ce fut l'une des grandes raisons de son échec au concours de 1802.
En outre, le Premier consul trouvait « chose ridicule et bizarre » de vêtir ses contemporains à l'antique, quand ils n'étaient pas nus.
C'est pourquoi dès qu'il fut devenu empereur, Bonaparte s'attacha à imposer par l'intermédiaire de Denon, directeur du Louvre et véritable dictateur des arts, l'imagerie des grands événements de son règne, évidemment plus facile à décrypter pour le grand public.

Texte : Jérémie Benoît

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1er Consul

2 août 1802 jusqu'au 18 mai 1804

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Napoléon Ier

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18 mai 1804 au 6 avril 1814 et du 20 mars 1815 au 22 juin 1815

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