Pour placer ici les deux grandes compositions commandées par Napoléon Ier à l'occasion de son couronnement « le Sacre » et « la Distribution des aigles », Louis-Philippe fit surélever le plafond et orner la salle de reliefs dorés, en boiseries pour les murs et en trompe-l'œil pour les voussures.
Huile sur toile de Gérard François Pascal Simon, baron (1770-1837)
Période : règne de Charles X (1824-1830)
Hauteur : 2.600 m. Longueur : 1.420 m.
Serment de l'Armée à l'Empereur après la distribution des aigles, au Champ de Mars, le 5 décembre 1804.( 610 H ; 931 L)
Sur une grande tribune imaginée par les architectes Percier et Fontaine devant la façade de l'Ecole militaire, se tient l'empereur, entouré de sa famille et des hauts dignitaires de la couronne.
A gauche de la toile se détache, outre l'Empereur, les maréchaux de la première promotion et la famille impériale.
La composition est fondée sur le contraste entre la dignité et la retenue du groupe officiel de gauche, et l'élan et l'enthousiasme des soldats à droite
Hauteur : 2.600 m. Longueur : 1.420 m.
Napoléon Bonaparte en habit de sacre par Robert LEFEVRE
Dès le couronnement, comme il l'avait fait avec ses portraits le représentant en Premier consul
Texte : Jérémie BENOÎT
Colonne en porcelaine : socle en griotte
Auteur : Thomire Pierre-Philippe (1751-1843)
Allégorie au Dix-Huit Brumaire, de Callet Antoine François. Peinture à l'huile de 500 H ; 616 L
Après le coup d'Etat des 18 et 19 brumaire an VIII (9-10 novembre 1799), qui transformait la République française, jusqu'alors gouvernement collégial démocratique, en un Etat autoritaire marqué par la personnalité d'un seul homme, les artistes entreprirent de commémorer soit l'acte fondateur du nouveau régime, soit les grands événements du Consulat (1799-1804), comme le Concordat et la paix d'Amiens (1802)
Texte : Jérémie Benoït
Le tableau d'Hennequin, artiste jacobin élève de David et qui avait été proche des milieux babouvistes, fut réalisé en 1800 pour achever le décor du Muséum central des arts, installé au Louvre. Il représente Hercule (figurant le Peuple), accompagné de Minerve (l'Assemblée), terrassant la Discorde et la Guerre.
Exposée au Salon de 1800, l'esquisse du tableau de Callet, ancien peintre officiel de Louis XVI, fut réalisée en grand sans doute à la demande des consuls. L'œuvre, agrandie et transformée en plafond bien qu'elle ne soit absolument pas destinée à cet usage, se divise en deux registres qui montrent parfaitement l'évolution du régime républicain sous Bonaparte.
Le tableau de François s'inscrit quant à lui dans le contexte d'un concours organisé le 26 germinal an X (16 avril 1802) pour célébrer la paix d'Amiens et le Concordat.
La Révolution avait imaginé de nouvelles figures allégoriques pour matérialiser le pouvoir souverain du Peuple conquis en 1789, tel Hercule. Minerve quant à elle représentait l'Assemblée nationale, pouvoir délégué de la nation.
Cette différence de conception picturale tenait au fait que le gouvernement consulaire était en lui-même ambigu : le Consulat était la République, mais le Peuple n'avait plus son mot à dire, Bonaparte décidant en son nom sans recourir à lui.
Texte : Jérémie Benoît
Texte : Jérémie Benoît
Huile sur toile de Gérard François Pascal Simon(1770-1837)
Période : règne de Charles X (1824-1830)
Hauteur : 2.600 m .Longueur : 1.420 m
Ce tableau célèbre de très grandes dimensions, montre le moment historique où Napoléon Ier, qui vient d'être sacré par le Pape Pie VII,
Napoléon Ier
Madame mère Maria Letizia Ramolino